Historique

L’histoire de la Résidence

L’histoire débute en 1836. Notre immeuble était à l’actuel emplacement du 14 avenue Jean Aicard, puisque l’immeuble d’origine regroupait deux usines qui s’étendaient côté Jean Aicard du  14 au 16 de l’avenue, allant en profondeur jusqu’au fond de cour des 14 et 16 rue Crespin du Gast. Sa superfie alors était de 842M2 au sol.

Les deux usines appartenaient à l’entreprises PERFECTA (Siège social à Limoges), qui existe depuis 1955, dont l’activité est encore à ce jour « la fabrication d’objets divers en bois, en liège, en vannerie et sparterie« , qui l’avait acquis lors qu’elle absorba les ÉTABLISSEMENTS MARIOTTE et Compagnie dont le siège social français était établit au 12 et 14 de l’avenue Jean Aicard depuis 1951.

La Manufacture des Glaces de Trois Fontaine (Siège social à Trois Fontaine, sous Vilvorde, en Belgique) a formé la société sous commandite les Établissements MARIOTTE et Compagnie le 1er Octobre 1836. La société a pour objet la fabrication de glaces à miroir, dite « de France et d’Allemagne, de verres de couleurs, et de verres à vitre« . En 1951, elle implante son usine au 12-14 avenue Jean Aicard, emplacement acheté à des propriétaires privés en 1836. PERFECTA lors de son arrivée y fabriquera aussi des jouets en bois.

Aujourd’hui, SOC PERFECTA ne fabrique plus de jouets en bois, elle s’est reconvertie sur la fabrication et la distribution de formes plastiques et d’embauchoirs en bois pour chaussures.

En 1978, la société S.I.R.B.A. (Société Immobilière de Rénovation des Bâtiments Anciens) fit l’acquisition de ces bâtiments, et les travaux démarrent en Août 1980.

Le nouvel immeuble est alors divisé en 33 lots. Deux sociétés de construction se sont succédées, la première ayant fait faillite avant de terminer le chantier. Les premiers appartements sont vendus sur plans en 1980 et habités début 1983.

A propos de Jean Aicard

Jean François Victor Aicard, né le 4 février 1848 à Toulon (Var) et mort le 13 mai 1921 à Paris, est un poète, romancier et auteur dramatique français.

Son père, Jean Aicard, était un journaliste d’une certaine distinction, et son fils commença sa carrière en 1867 sous le pseudonyme de Jean Dracia avec les Jeunes Croyances, suivie en 1870 par une pièce en un acte produite au théâtre de Marseille.

Ses poèmes comprennent: Les Rébellions et les apaisements (1871), Poèmes de Provence (1874) et La Chanson de l’enfant (1876), dont deux ont été couronnés par l’Académie; Miette et Noré (1880), une idylle provençale, Le Livre d’heures de l’amour (1887), Jésus (1896). Parmi ses pièces les plus réussies on cite Le Père Lebonnard (1890), qui a été produite pour la première fois au Théâtre-Libre. Parmi ses autres œuvres figurent les romans Le Roi de Camargue (1890), L’Âme d’un enfant (1898) et Tata (1901), Benjamine (1906), Maurin des Maures (1908 et La Vénus de Milo (1874), qui raconte la découverte de la statue à partir de documents inédits.

Il entra à l’Académie française en 1909.

Le fonds d’archives de l’écrivain est conservé aux archives municipales de Toulon.

Un arrêté du 14 juin 1946 donne le nom de ce poète à notre avenue.

Sources : Wikipédia